J’ai étudié la peinture pendant les années où dominaient l’art conceptuel et l’art minimaliste.
Des dogmes jamais vraiment clairement énoncés régentaient le « possible » des apprentis artistes que nous étions : rechercher l’essence de la peinture, économie de moyens, refus de l’anecdote, la narration, le « littéraire » Tout ce qui pouvait parasiter la recherche d’une pureté, du degré zéro de la peinture.
Le temps a passé et j’ai toujours été frustré de n’avoir pu explorer la force narrative de l’art.
C’est ce que j’essaye maintenant de faire.
Ma démarche est donc le contraire de la pureté des années austères. Elle est composite : multiples influences, multiples références. Oscillation entre peinture, dessin, street-art, collage, gravure…et projection de petites tranches de vie intimiste inspirées par le quotidien.